Une maison classique dans un petit quartier, avec un modeste jardin à l'avant traversé par un chemin de dalles en pierre menant à la porte d'entrée, et une petite boîte aux lettres blanche de l'autre côté. Une plaque signalant un arrêt de bus 2mètres plus loin.
À l'arrière, un jardin plus vaste, avec une petite terrasse, un barbecue et une petite marre. Une piscine sur un côté du jardin, un potager de l'autre.
La porte d'entrée est bleue foncée, et lorsqu'on la pousse, on tombe dans le hall d'entrée. Des escaliers en face sur la droite, la cuisine juste à côté. Les autres pièces, Dareen ne les visite jamais. Il passe juste dans la cuisine, plutôt morderne, chaque fois qu'il rentre des cours, pour y prendre une boisson, des chips à grignoter, et s'emparer de l'argent posé sur la table ronde accrochée au plafond que sa mère lui laisse pour se commander une pizza. Tous les soirs. Sa mère travaillant dans un snack jusque minuit et ne rentrant parfois pas de la nuit, sans doute pour consulter l'un ou l'autre amant. Son père étant homme d'affaire et souvent à l'étranger.
La chambre de Dareen se trouve à l'étage. Volet toujours fermé, pièce jamais nettoyée. Par terre, sur le tapis bleu, sont dispersés linge sâle, chips périmés, magasines de jeux vidéos, sudokus résolus, restes de pizza dans le carton qui va avec, et sans doute quelques trainées de sperme ayant suivi une branlette devant un film porno...
Deux télés, trois ordinateurs (dont un dédié à la création d'une cyber-bombe sexuelle en 3D, qu'il crée pou stimuler ses fantasmes). Une snes, une PS2, une Nintendo 64, une Game Cube, une X-Box, une Game Boy SP et une PSP. Une armoire remplie de jeux vidéos. Une large étagère sur lesquels sont posés magasines d'informatiques ou de jv, comics, mangas, DVDs, programmes d'ordinateur. Au mur, divers posters de Mario, Superman, Lara Croft nue, divers stars porn japonaises, et des tonnes de photos des filles de son école.
Son lit, en baldaquin, regorge de diverses peluches pokémon, digimon et autre, avec des couettes Super Mario.
Il a droit à une petite salle de bain privée, et à son propre labo photo.
Et sur la porte, divers panneau "Do not enter", "Danger!", signe nucléaire, et autre. De toutes façons, personne ne rentre jamais sauf son père à ses rares retours pour l'insulter de "déchet de l'humanité" ou lui dire combien il est la honte de la famille, sa mère ayant renoncer à tenter de la ranger.
Sa chambre, c'est sa vie, son coin de paradis, le seul lieu où il se sent vivre, où il a une raison d'exister.
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